Publié le : 17 décembre 20206 mins de lecture

Associée au bourgeon de la plante du chanvre plus connue sous le nom de cannabis, la fleur de C.B.D possède de nombreuses vertus bénéfiques pour le corps et pour l’esprit. Sa consommation est devenue légale dans les pays européens depuis le 17 décembre 2013, ce qui a poussé de nombreuses personnes à l’essayer puis à en faire l’un de leurs produits de prédilection. Dans cet article, nous vous expliquons les différents usages de cette substance et vous dévoilons les éléments permettant d’identifier le C.B.D haut de gamme.

Les différents modes de consommation

Si vous êtes en train de lire cet article, c’est que vous connaissez surement cette plante dont les propriétés salvatrices ont réussi à conquérir de plus en plus de consommateurs. Pour cette raison, nous n’allons pas nous attarder sur la définition de cette substance, mais plutôt vous montrer comment en profiter au mieux. De manière générale, il y a 3 façons de consommer le CBD :

  • La vaporisation : Le produit est inséré dans un vaporisateur puis chauffé. Dès que la combustion a lieu et que la vapeur est inhalée, les effets sont ressentis de manière quasi-instantanée. Ce schéma n’est pas sans rappeler celui de la cigarette. Tous les arômes sont toutefois maintenus tout en étant à l’abri de l’impact néfaste dû au tabac.
  • La combustion : Il ne faut pas confondre vaporisation et combustion, la première vous évitant d’inspirer goudron et toute autre substance nocive pour la santé. Cette alternative constitue un risque certain, mais certainement moins important que les habitudes d’un fumeur ordinaire de tabac. Il convient cependant de signaler que les effets sont ici nettement plus forts.
  • L’infusion : Cette technique est, de loin, la plus douce de toutes. L’unité florale est infusée et les particules actives conservées. Comme pour toute infusion, tout ce que vous aurez à faire, c’est d’utiliser de l’eau bouillante et d’introduire le produit dedans. Attendez quelques minutes, et le tour est joué ! Pour un effet plus marqué, il est conseillé d’associer ce mélange à un corps gras.

A noter : Une fleur de CBD de qualité ne contient que 20 % de THC.

Reconnaître une plante haut de gamme

La qualité de la fleur de C.B.D varie en fonction de sa culture. C’est ce qui donne à chaque variété une identité qui lui est propre liée à sa teneur en C.B.D et en T.H.C d’une part et à son profil de terpènes d’une autre. D’autres critères permettent de différencier les différents types de plantes comme l’impact sur l’entourage et les saveurs. Ils dépendent tous des conditions dans lesquelles cette plante a été cultivée :

  • Culture dans un espace clos : L’environnement indoor offre à la plante toutes les conditions nécessaires pour se développer et produire des substances d’excellente qualité. Les données sont ainsi optimales aussi bien pour la croissance que pour la floraison puisque le processus de culture est soumis à un contrôle permanent à l’abri des contraintes climatiques. On obtient alors le taux de C.B.D le plus élevé.
  • Culture dans un espace ouvert : Même si ce mode de culture expose vos plantes aux intempéries, il possède d’autres vertus comme l’aspect 100 % naturel. Ce sont toutefois la terre et la lumière qui conditionnent la qualité de la substance. Ce type de C.B.D est toutefois le plus abordable.
  • La culture sous serre : Il s’agit du compromis parfait entre culture indoor et outdoor. La plante est exposée à la lumière naturelle tout en étant sous le contrôle et le maintien permanent des cultivateurs. La fourchette de prix se situe aussi entre les 2.

Les odeurs fortes sont-elles un gage de qualité ?

Lorsque vous achetez du C.B.D, que ce soit à fumer ou à vapoter, il ne faut surtout pas vous fier à l’indication : 100 % naturel. Celle-ci ne vous renseigne aucunement sur le véritable niveau de qualité de la plante. Car, en y réfléchissant, tous les processus de culture précédemment cités excluent le recours à des substances chimiques. Ce n’est qu’après la culture que ce traitement peut avoir lieu. Pour cela, il vaut mieux regarder de ce côté pour évaluer le caractère authentique de la plante.

On rapporte que les cultivateurs peuvent ajouter du terpène une fois que les fleurs ont été récoltées. Cette pratique tend à diminuer le naturel tout en amplifiant l’odeur. Sachant que de nombreux consommateurs retiennent l’intensité aromatique comme étant le critère décisif de sélection et un gage incontestable de qualité, ce sujet fait l’objet d’amalgames regrettables.

Doit-on se fier au volume ?

Si certains misent sur la senteur, d’autres privilégient le volume. Une fois encore, vous ne devez pas prendre ce paramètre comme l’indice irréfutable d’une meilleure qualité. Des cultivateurs ont tendance à faire gonfler l’unité florale en la vaporisant de C.B.D hydrosoluble. Ainsi, le taux de C/B/D obtenu est plus élevé. Si vous rencontrez des vendeurs proposant des substances à 25 %, il y a de fortes chances qu’ils aient eu recours à ce système fallacieux pour maximiser leurs gains.